Il y a trent-quatre à trente-six mille électeurs à Montréal. La journée fut belle et chaude pour la saison. Ce n'est pas la première fois que je vote mais j'ai eu l'impression que la participation était grande cette fois-ci. Elle le fut aussi lors du deuxième tour Chirac-LePen en 2002. Avec le décalage horaire, six heures derrière la France métropolitaine, nous avions l'habitude de voter, le même jour, avec, pour ceux qui allaient voter l'après-midi, une certaine connaissance des résultats de la sortie des urnes. Le fait que nous avons eu le privilège de voter avant la France métropolitaine, pour cette élection, a attiré beaucoup d'électeurs avec le sentiment de peser sur les résultats plutôt que de les endosser, ou les contester, après-coup.
P.S. Un lecteur anonyme soucieux de l'intégrité de la langue française a noté une faute d'orthographe dans cet article. Correction faite, je le remercie de me l'avoir signalée.
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